Le calculateur :
Contrairement aux idées reçues, sa fiabilité est exceptionnelle. Il est la dernière partie de l’injection à incriminer en cas de panne.
— je lui consacrerai un chapitre particulier.

La sonde de pression d’air :

Deux possibilités de pannes : Généralement son seul problème est un vieillissement des capsules barométriques qui, dans quelques rares cas, deviennent poreuses. Ce défaut se traduit toujours par une fumée noirâtre à l’échappement (par enrichissement moteur), sans perte de puissance, et par une consommation de carburant au delà de la normale (Une IE en conduite calme et souple ne dépasse pas 8 à 9L /100 km). Ce n’est pas une panne à proprement parler, mais un vieillissement qui s’installe progressivement.
Un problème de bobinage (coupé) n’autorise que le démarrage du moteur qui cale alors très rapidement, et peut faire penser à une panne des contacts déclencheurs
— le remplacement est la seule solution pour l’instant (contrôler impérativement au préalable ses raccordements pneumatiques et électriques: la prise de raccordement et la durite).

Les contacts déclencheurs :

1ère possibilité, après une immobilisation (hivernale par exemple) : L’IE boude parfois un peu et démarre au 1/4 de tour mais rapidement se met à tourner sur 2 pattes.
Un des contacts est oxydé, cela se traduit invariablement par une paire d’injecteurs au repos. Il est impossible d’accélérer franchement et en tentant de déplacer la DS elle refuse catégoriquement de faire plus de quelques mètres. Avec les deux contacts oxydés (c’est parfois le cas à la suite d’une longue immobilisation), le moteur démarre puis cale en quelques seconde, et redémarre puis cale à nouveau etc.
2ème possibilité, en roulant le moteur s’arrête subitement, le phénomène est précédé d’explosions à l’échappement, éventuellement complétées de trainées blanches.
Les contacts sont encrassés.
— voir la rubrique en panne au bord de la route.

La sonde de température d’eau :
Avec les années, sa résistance interne augmente, elle peut également lâcher subitement.
La sonde en résistance infinie, le moteur démarre et tourne uniquement moteur très froid, puis l’échappement se met à fumer très noir. Durant une ou deux minutes (selon le température extérieure) on arrive à compenser en accélérant de plus en plus fort. Le moteur fini par s’étouffer totalement noyé. Une sonde débranchée produira le même effet. La défaillance de la sonde est parfois très rapide, le phénomène s’amplifie en quelques jours pour arriver à la situation décrite. Vérifier avant tout les connexions de la sonde sur la culasse.
— voir la rubrique en panne au bord de la route.

Les injecteurs principaux :

Un injecteur en panne se traduit toujours par un moteur qui tourne sur 3 pattes et une trainée blanche à l’échappement. Vérifier en premier lieu les prises d’injecteur.
— voir la rubrique en panne au bord de la route.

Le collecteur d’admission :

La seule véritable panne du collecteur est une prise d’air. Le ralenti à chaud comme à froid est trop élevé, impossible à régler correctement et on entend un léger bruit d’aspiration.
— rubrique en panne au bord de la route

L’interrupteur de pleine charge :

Les pannes sont rares.
Interrupteur en position fermée, le ralenti s’établit à 2000 tr à chaud, le moteur est plus puissant qu’à l’accoutumée, la pollution dans le rouge, la consommation grimpe également.
En position ouverte, le moteur manque de puissance aux reprises et accélère plus lentement qu’à l’accoutumée.
— remplacement de la sonde,rubrique en panne au bord de la route

La valve pilote du circuit DECEL : Cette valve est ni plus ni moins que la première vanne EGR.

Son non-fonctionnement n’est pas toujours détectable. Au mieux, quelques explosions au lever brutal de l’accélérateur. Bien souvent on ne détecte jamais un problème, c’est l’atmosphère qui est touchée.
— remplacement si une défaillance est détectée.

La sonde de température d’air :

Le régime de ralenti augmente légèrement, branchée ou non, il n’y a aucune variation du régime de ralenti. Ça ne laisse jamais en panne au bord de la route.
— remplacement de la sonde, rubrique en panne au bord de la route

L’injecteur de départ défaillant :


Le démarrage est plus difficile que d’habitude, à chaud comme à froid. A froid, il faut compenser pendant une vingtaine de secondes la chute de ralenti, en maintenant le moteur légèrement accéléré.
— reconditionner en priorité, rubrique en panne au bord de la route.

La sonde temporisée :

Plusieurs possibilités :
1er cas – l’élément chauffant a lâché. Le moteur a tendance à se noyer s’il ne démarre pas dès la première sollicitation, surtout à froid. Il fume un peu noir au ralenti, puis tout se calme en chauffant, et devient normal.
2nd cas – c’est la sonde de température qui lâche, généralement elle n’arrête plus l’injecteur quand le moteur est chaud. La consommation d’essence augmente alors subitement
3 ème cas – elle se met à la masse et l’injecteur ne fonctionne plus normalement à froid.
— remplacer la sonde (une sonde débranchée produit les mêmes effets).

La commande d’air additionnel :

1er cas – grippée en position ouverte, le moteur démarre parfaitement à froid. Mais lorsque sa température augmente, le ralenti accéléré ne redescend pas, de plus en roulant il y a présence d’à-coups.
2eme cas – grippée en position fermée, les démarrages à froid sont plus difficiles et il faut maintenir la pédale d’accélérateur légèrement enfoncée au ralenti tant que le moteur n’a pas atteint sa température de fonctionnement. En hiver, ça peut être long.
— reconditionner la commande (après avoir vérifié le raccordement des durites d’air), rubrique en panne au bord de la route.

Le réservoir :


Mis à part le réservoir percé et la mise à l’air libre bouchée un réservoir n’a pas de raison de créer des pannes, mais ses accessoires peuvent tomber en panne : la jauge d’essence (ce n’est pas spécifique à l’injection, je ne traiterai donc pas ce problème) et plus vicieux une rupture partielle ou totale de la durite de plongeur. Une fissure induit des désamorçages de quelques secondes puis tout rentre dans l’ordre. Ils se produisent toujours lors d’un changement d’inclinaison (virages, côtes, freinage…). Une rupture peut vous faire tomber en panne sèche avec encore 20, 30 ou 50 litres de carburant, tout dépend de l’endroit de la rupture. Une prise d’air sur l’un des tubes visibles sur la photo provoquera une fuite, ou une baisse importante de pression (selon sa localisation)

— changer le tube de plongeur, après avoir récupéré ce dernier, rubrique en panne au bord de la route…. (et ajouter beaucoup de patience et de maitrise des nerfs).

La pompe à essence :


Le moteur se coupe subitement en roulant (c’est rare), plus généralement au démarrage il ne se passe rien. Le démarreur tourne, le relais de pompe fonctionne, mais la pompe n’émet pas le moindre gazouillis.
— rubrique en panne au bord de la route.

Le filtre à essence :


Il se colmate lorsqu’on néglige son remplacement.
Le moteur manque de puissance à haut régime, puis refuse de monter dans les tours. En insistant, on se retrouve avec la puissance d’un cyclomoteur, voir la pompe à essence s’arrête.
— rubrique en panne au bord de la route

Le régulateur de pression :

— rubrique en panne au bord de la route

Les relais :

Relais 1 :Impulsion, commande  l’injecteur de départ
Relais 2 : Pompe à essence
Relais 3 : relais général
Relais 4 : ventilateur électrique du radiateur.
— rubrique en panne au bord de la route